Rallye de la Drôme – Paul Friedman 2007
Ca avait mal commencé : le break qui a failli prendre feu à l’aller, les pots d’eau qu’on court chercher au bistrot de St Jean-en-Royans pour éteindre, le catalytique à changer… ! Bof ! Mais aussi l’adorable camping de St Jean, le Garage Renault – Da Silva qui n’hésite pas à prêter (oui, oui, prêter !) une voiture, et un paysage et des spéciales grandioses. Une fois Phil, le copilote arrivé, les reco se passent super bien. Pratiquement pas de liaisons… On n’aura pas le temps de recopier, tant pis ; tout au crayon de papier.
Samedi, ça arrive de partout, et les assistances des VH sont regroupées sur un parking. Retrouvailles et un sacré plateau : 25 VH, avec tous les plus rapides France (et même de Monaco ou de Suisse), notamment une armada de Porsche ; ça va être chaud pour éviter la lanterne rouge ! Voilà François, Marielle, Alain, Bernard et Stéph, toute l’assistance toujours aussi motivée. A peine le temps de monter le « barnum » et de manger, et go !
Petite assistance et nous voilà au départ d’Oriol, après avoir échappé au radar des autorités, contrairement au pauvre Marcel Tomatis, qui, de plus, pointe en retard avec sa belle Porsche vert foncé. ES 1 donc, à plat, tout en enfilade : c’est pour la Volvo… Eh ben, non ! Pas terrible : température trop élevée… et qui n’a pas le temps de redescendre avant le Col de Tourniol, tout en épingles : moyen aussi. On a laissé des plumes dans ce premier tour, notamment par rapport à la Berlinette de Chiariglione et l’Alfa GT 2000 de Guillaud.
Assistance et un 2e tour à peu près semblable, avec une Volvo qui freine … à droite. La bague caoutchouc de support de triangle supérieur, pourtant changée récemment, a rendu l’âme et la roue AVD a un jeu pas possible ! L’assistance fait des merveilles en un temps record ! Bravo et merci.
Dîner arrosé (par la pluie…) sous le barnum et chacun de rejoindre qui son camping, qui son hôtel, qui sa chambre d’hôte. Rideau !
Dimanche : 9 ES au programme et il faut se reprendre. Inquiétude avant La Motte-Fanjas, spéciale très … spéciale, à plat, toute en bosses et virages étroits. Mais ça marche bien, c’est même une super ES.
Pas le même tarif dans Bouvante ; on s’y attendait : tout en côte, avec épingles et relances, c’est pour les Porsche, Triniane et Bley, avec leur monstre, y font des temps canon. Nous, on retombe 20e. Bof !
Allez, en avant pour le célèbre Col de l’Echarasson, un petit peu de côte et beaucoup de descente, pratiquement pas de notes de distances car les virages se touchent ! Un régal et un très bon temps : on remonte 17e, même si le 1800 semble toujours souffler un peu en altitude. L’assistance est venue nous voir passer et le moral est bon. On va plutôt un peu plus vite que Chiariglione, mais Guillaud reste loin, plus encore Jean-Charles Guigues (Lotus Elan splendide).
Tout se passe bien au 2e tour, mais ça a été « moins juste » dans l’Echarasson… Chaud, chaud, la descente, un peu limite même ! La Berlinette reste encore à 32’’.
On décidera donc, peut-être à tort, d’assurer sur la fin dans les ES 11 et 12. Du fait de quelques abandons, nous finissons 16e, 3e de groupe et 2e de classe.
Voilà, l’assistance est déjà partie, chacun retourne à ses obligations. Il ne reste plus qu’à aller à la sympathique remise des prix où nous verrons quelques images de la Volvo, avant de rentrer le lendemain.
Un rallye très, très sympa, avec de très belles ES.
4e de la Coupe de France des Rallyes VHC, nous sommes bien dans la course en attendant la finale d’octobre.
Merci à Phil, à toute l'assistance, à Claire qui supporte tout ça (dans tous les sens du terme) et aux sponsors qui nous font confiance.
Vous trouverez un diaporama ici. Merci aux différents sites et photographes associés.